La réhabilitation de bâtiments existants est le challenge majeur des prochaines années. Notre offre consiste à remettre en perspective le potentiel du bâtiment et l'effort à fournir pour revenir à des seuils de performance adéquat pour le marché (vente, location) et compatible avec les contraintes réglementaires (RT Existant).
Avant de savoir quels travaux engagés sur un bâtiment existant, un audit doit être mené pour répondre aux questions suivantes :
Au travers d'un diagnostic de type ADEME, pouvant être subventioné à 50% (modalités d'acceptation et taux d'aide selon les régions), l'étude décortique tout le bâtiment afin de vous présenter une situation initiale et ses gisements d'économie.
La rénovation des bâtiments construits entre 1960 et 2000 est le challenge lancé par le Grenelle de l'Environnement à l'horizon 2020. La démarche est complexe car touchant des domaines multiples : énergétique, environnemental, accès handicapé, incendie, etc. Un projet de rénovation lourde se décompose en deux phases l'audit de l'existant et le projet de retrofit du bâtiment. Plusieurs écueils sont à éviter, tout d'abord la mesure de l'existant qui doit se baser sur un processus d'ingénierie maitrisée et des données factuelles plutôt que sur un mode de calcul conventionnel ou approximatif. Ensuite la concertation entre les intervenants de chaque domaine afin que les contraintes de chacun soient énoncées et assimilées par les autres dès le début du projet.
Dans l'existant, l'inconfort est issue soit de l'enveloppe : paroi froide en hiver par manque d'isolation, vitre chaude en été, absence de protection solaire, pas de courant d'air traversant possible, surchauffe dans des bureaux en coin sud/sud ouest ... , soit du système de chauffage ou climatisation : chauffage mal adapté ne traitant pas la pièce jusqu'à la façade, climatisation mal dimensionnée, mauvaise diffusion de l'air ... Si ces soucis sont traités dans le cadre d'une rénovation lourde, ils peuvent aussi être réduits par des adaptions ne touchant pas trop à l'enveloppe.
L'étude des solutions à l'inconfort proposé par CETTEG est adapté à chaque situation à l'aide de la simulation dynamique pour déterminer le nombre d'heure à différents niveaux de température ou de l'analyse CFD pour visualiser les mouvements d'air et la répartition de température à l'intérieur d'un espace.
La rénovation lourde d'un bâtiment peut être homologuée HQE Rénovation® en Tertiaire. Ce nouveau référentiel, adapté à ce type de chantier aborde tout autant la phase de déconstruction (déchet, chantier à faible nuissance) que la phase de rénovation. La démarche HQE® permet de valoriser le bâtiment vis à vis de client de plus en plus exigents face à une offre de plus en plus marquée par le développement durable. La certification donne une garantie sur la conception et la réalisation reconnue par les acteurs du bâtiment.
La gestion du système qualité et le profilage selon les 14 cibles du référentiel font de cette démarche un projet complexe par le nombre de préoccupation qu'il induit.
Lire la suite : Certification HQE de la déconstruction et rénovation
L'intérêt de mettre en place des énergies renouvelables sur un bâtiment existant est souvent la conjonction entre le bénéfice énergétique et économique et l'amélioration de l'image de la société. Le gain d'un système EnR est du point de vue du bâtiment de réduire la consommation énergétique ou dans le cas du photovoltïque de compenser celle-ci par une production d'électricité verte. Le temps de retour avec les aides est le plus généralement compris entre 8 et 15 ans si le dimensionnement est adapté au besoin et aux contraintes du bâtiment.
Les solutions envisageables sont la toiture photoltaïque, l'eau chaude solaire, la production de chaleur (chaufferie) bois ou pompes à chaleur, le petit éolien. Ces projets peuvent être menés spécifiquement ou dans le cadre d'une rénovation globale. Pour chacun notons quelques remarques :
La règlementation impose aux bâtiments existants une amélioration de leur performance lors de tous travaux. Soit élément par élément en obligeant le remplacement de l'élément par un autre de performance minimale (isolation minimale, rendement de générateur, type de vitrage, etc), soit par un calcul global proche de celui de la RT neuf mais où le bâtiment de référence est celui initial pour le comparer au projet. Dans ce cas les critères de validité du projet vis à vis de la règlementation sont exprimés par la consommation conventionnelle d'énergie primaire et le coefficient de déperdition global. L'obtention d'un label nécessite de passer par le calcul global et une démarche qualité du projet.
La règlementation parfois vécue comme une contrainte est de plus en plus l'occasion de revaloriser le patrimoine en lui conférant des performances énergétiques capables de rivaliser avec la concurrence. L'étude préalable du bâtiment selon la RT2005 permet de connaître les faiblesses du bien et le chemin à parcourir jusqu'à la haute performance si des travaux sont envisagés.