La conception de bâtiment neuf comprend des études diversifiées dont le solde fournit la performance du bâtiment. CETTEG réalise les études décrites dans ce chapitre pour déterminer et valider la stratégie à suivre.
Les nouveaux bâtiments doivent être conçus pour atteindre un niveau annuel d'efficacité énergétique dépendant de nombreux paramètres antagonistes.
Par exemple, l'isolation réduit les besoins de chaleur en hiver mais fait thermos en été, de grandes baies réduisent le besoin en éclairage, accentuent les apports solaires en hiver mais aussi en été, les consignes de température des locaux trop basse ou élevée engendrent de l'inconfort et poussent les utilisateurs à substituer le manque par des équipements personnels parallèle, la ventilation naturelle par les fenêtres ou ouvrants peut théoriquement rafraichir le bâtiment mais les courants d'air (calculés mais non analysés du point vue occupant) vont faire fermer les fenêtres. Bon nombre d'exemples sont encore possibles.
L'étude d'un futur bâtiment doit prendre en compte les avantages et inconvénients de chaque solution et les mesurer par rapport à un cas de référence de façon à choisir non pas la solution maximale pour chaque problématique (isolation, éclairage, refroidissement, etc) mais les solutions harmonieuses offrant le résultat optimal.
Le confort n'est pas un critère superflue auquel pensé en dernier car il influe directement la performance du bâtiment. Les occupants vont réagir selon leurs sensations soit sur les commandes mises à leur disposition (thermostat, débit de ventilation de ventiloconvecteur par exemple), soit par des plaintes auprès de leur exploitant et de leur direction. Il est donc important de mener l'étude thermique jusqu'au bout par une bonne conception de la diffusion d'air, de chaleur et de refroidissement dans les espaces.
CETTEG propose une solution innovante fondée sur un moteur de calcul de mécanique des fluides permettant de visualiser en 3D et couleurs, les déplacements d'air, les stratifications de température, les zones d'inconfort. Sur les images ci-dessous un exemple de rendu pour un espace avec l'apport d'air neuf préchauffé, et des radiateurs.
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La démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) implique la gestion du projet selon des process qualités maitrisés. Elle s'articule autour de 14 cibles dont le niveau de performance est à choisir entre Base, Performant et Très Performant. L'usage de cette démarche est réservée au maitre d'ouvrage souhaitant valoriser leur patrimoine tant pour attirer de futurs locataires que pour pérenniser le prix de vente du bien. En effet face à la concurrence, les m² proposés sont mieux considérés et justifiables en terme de prix lorsqu'ils intègrent une dimension environnementale durable.
La mesure de la performance environnementale s'effectue, entre autre, par les consommations d'énergie primaire. Une fois le besoin cerné et correctement dimensionné, la consommation nécessaire pour le servir provient soit de ressource fossile, nucléaire ou renouvelables (solaire, géothermie, vent, biomasse). Sur tout nouveau bâtiment une facette énergie de source renouvelable doit être intégrée. La difficulté est de choisir celle offrant le meilleur compromis pour :
La construction de tout bâtiment doit être accompagnée d'une étude règlementaire RT2005 puis RT2012 à partir d'octobre 2011. Cette étude permet au pouvoir public de valider la conception du bâtiment selon des critères conventionnels de consommation énergétique et des gardes-fous minimum. Pour la RT2005, des labels Haute Performance Energétique sont disponibles et certifiables par une organisme tiers (par exemple CERTIVEA en Tertiaire) si les consommations du bâtiment descendent sous un certain niveau par rapport à sa consommation de référence. Pour être compatible avec la futur RT2012, les bâtiments doivent s'approcher du niveau Bâtiment Basse Consommation - BBC de la RT2005.
La mesure des consommations de fluides est nécessaire à plusieurs titres :
Pour permettre les points ci-dessus, le comptage n'est pas forcément démultiplié et à poste fixe. En effet, le placement des instruments de mesure doit être cohérent aux quantités donc à l'importance de chaque fluide consommé dans une partie du bâtiment.